Vera Cruz

Vera Cruz (1955) de Robert Aldrich, avec Burt Lancaster, Gary Cooper, Denise Darcel, ma note 8/10.

Réalisé par le grand Robert Aldrich (« les 12 salopards », « Bronco apache »...), « Vera Cruz » est un très bon western, devenu culte depuis bien longtemps. Le scénario, quasiment improvisé ou en tout cas revu et corrigé tout au long du tournage, ne constitue par l'intérêt principal du film. Pour au...tant il est suffisamment intéressant pour ne pas ennuyer. Les nombreuses scènes de batailles sont bien tournées et donnent beaucoup de rythme à ce film nerveux. Les effets spéciaux ont un peu vieillis, tout comme certains décors visiblement reconstitués en studio. Par contre certaines scènes filmées au Mexique sont vraiment superbes. Mais le véritable intérêt vient de la distribution hors norme et son duo principal constitué de Burt Lancaster et Gary Cooper. Les deux monstres sacrés offrent une prestation de grande qualité bien aidés par des seconds rôles également prestigieux, Ernest Borgnine et Charles Bronson en tête. Cette galerie de stars rend ce classique très agréable à découvrir, je vous le conseille si vous arrivez à le trouver (héhé!)

Du sang et des larmes

Du sang et des larmes (2014) de Peter Berg, avec Mark Wahlberg, Taylor Kitsch, Emile Hirsch, ma note 8.5/10.

Peter Berg est étonnant car c'est un « touche à tout » du cinéma. Tantôt acteur, tantôt réalisateur ou producteur et parfois tout en même temps, rien ne lui fait peur. Cette « dispersion » pourrait être un problème mais force est de reconnaître que plusieurs de ses films ont attiré mon att...ention (« Hancock » et « le royaume » pour ne pas les citer). Aujourd'hui c'est « Du sang et des larmes » qui m'interpelle par son incroyable réalisme. Même si on peut regretter le manque de réflexion sur la guerre et ses implications politiques et humanitaires, il faut reconnaître que l'expérience est troublante. Ce petit commando de « Navy Seals » qui se retrouve confronté à un ennemi infiniment supérieur en taille, nous donne bien des émotions. Les images chocs s’enchaînent à un rythme infernal sans nous laisser une seconde pour respirer. Au niveau de l'action, rien à dire, tout comme au niveau de l'interprétation qui est très correcte. On est immergé dans les montagnes Afghanes et c'est la guerre dans tout ce qu'elle a de plus terrifiant. Cette histoire semble tirée d'une histoire vraie, je n'en sais rien, mais le spectacle est là ! (pardonnez moi l'expression)

Les promesses de l'ombre

Les promesses de l'ombre (2007) de David Cronenberg, avec Viggo Mortensen, Naomi Watts, Vincent Cassel, ma note 9/10.

J'ai découvert David Cronenberg au début des années 80 avec des films fantastiques comme « Chromosome 3 » ou « Scanners ». Ils m'ont immédiatement fasciné par leur ambiance sombre et dérangeante. Plus tard, ce sont des chef-d’œuvre comme « Dead zone » ou « la mouche » qui confirme...nt le grand talent de ce cinéaste. A l'orée des années 2000, il accède au statut de réalisateur culte avec « Existenz » mais surtout « Crash » dans lequel il condense l'ensemble de ses sombres obsessions. Aujourd'hui, il délaisse un peu le côté fantastique de son œuvre pour nous offrir un thriller ultra réaliste sur la mafia Russe. Encore une fois, la mise en scène est quasi parfaite avec une ligne narrative limpide qui rend le film très agréable à suivre. Bien entendu, la violence et le sexe thèmes « Cronenbergiens » par excellence, sont toujours présents et ponctuent « les promesses de l'ombre » de scènes le réservant à un public averti. Enfin le casting est superbe, Viggo Mortensen et Vincent Cassel prouvent encore une fois qu'ils sont de grands acteurs. Naomi Watts, quant à elle, apporte la fraîcheur et la naïveté qui nous empêche de sombrer dans le désespoir ambiant. David Cronenberg est décidément un grand Maître, si vous ne connaissez pas encore son œuvre je vous la conseille fortement. Ceci dit la plupart des films que j'ai nommé sont quasi introuvables en DVD, c'est bien dommage.

Amityville

Amityville (2005) de Andrew Douglas, avec Ryan Reynolds, Melissa George, Jesse James, ma note 7/10.

Les reprises d'anciens succès du film d'horreur sont très à la mode depuis quelques années. Les réalisateurs en manque d'imagination se ruent sans vergogne sur ce réservoir quasi inépuisable avec plus ou moins de bonheur. Pour dire la vérité, j'aime bien mes vieux classiques et cette frénésie m'aga...ce un peu, c'est le moins que je puisse dire. Pour autant, je reconnais que, de temps en temps, certains de mes vieux DVD sont agréablement dépoussiérés par des réalisateurs respectueux de l’œuvre originale. Ainsi, je viens de découvrir le remake d' « Amityville » qui m'a plutôt agréablement surpris. Le réalisateur Andrew Douglas donne un coup de jeune à ce film tout en se gardant bien de modifier le scénario qui fonctionne toujours parfaitement. La tension monte efficacement grâce à des effets spéciaux plus réalistes et un montage plus nerveux (autant que je me souvienne). Résultat, j'ai passé un agréable moment même si j'ai maintenant envie de revoir l'original afin de mieux me rendre compte.

Mandela, un long chemin vers la liberté

Mandela, un long chemin vers la liberté (2013) de Justin Chadwick avec Idris Elba, Naomie Harris, Tony Kgoroge, ma note 9/10.

Même si tout le monde a entendu parler de Nelson Mandela et de l'Apartheid (à moins de vivre dans une grotte gelée au fin fond du pôle nord), il n'est jamais inutile de rafraîchir la mémoire collective. C'est ce que fait brillamment le réalisateur Britannique Justin Chadwi...ck avec « Mandela, un long chemin vers la liberté ». Le film raconte l'histoire de ce grand homme, de ses débuts politiques à son accession au pouvoir en passant par les nombreuses années qu'il a passé en captivité. On est subjugué par l'honnêteté et l'obstination de ce leader naturel qui ne baisse jamais les bras quelles que soient les difficultés. La mise en scène est de qualité, tout comme l'interprétation de Idris Elba, très convaincant dans le rôle-titre. Mais au delà des qualités techniques, c'est vraiment la gravité et la profondeur du message qui retient l'attention. Ce film montre à quel point un homme déterminé peut faire basculer l'histoire et la destinée d'un peuple et d'une nation. Edifiant !

Shérif Jackson

Shérif Jackson (2013) de Logan Miller, avec January Jones, Jason Isaacs, Ed Harris, ma note 7/10.

Attention les puristes ! il ne faut pas visionner « Sherif Jackson » comme un western classique, vous seriez déçus. Par contre, avec l'esprit grand ouvert et une bonne dose de second degré, vous pourriez être très agréablement surpris. Logan Miller, réalisateur parfaitement inconnu par ailleurs, nous... offre un vrai petit bijoux bien déjanté et plein d'humour. Ses personnages sont géniaux, véritables caricatures de « cowboys » avec ce qu'il faut de dérision pour se moquer gentiment sans tomber dans la parodie. Certaines scènes sont très drôles et décalées et on sent l'inspiration des rois du genre comme Tarentino, Rodriguez ou les frères Cohen. Le côté féministe est également une bonne surprise. Cette fois, la pauvre victime n'a besoin de personne pour se protéger... Elle y arrive très bien toute seule et le moins qu'on puisse dire c'est que ça déménage. Les vilains machos violeurs et voyeurs prennent « carrément cher » et c'est parfaitement jouissif. Bravo !

la bataille du Rio de la Plata

La bataille du Rio de la Plata (1956) de Michael Powell et Emeric Pressburger, avec John Gregson, Anthony Quayle, Ian Hunter, ma note 6.5/10.

Tourné en 1956, « La bataille du Rio de la Plata » raconte l'histoire de la première bataille navale de la seconde guerre mondiale. La réalisation de cette aventure, à la gloire de la Royale Navy, est confiée à deux spécialistes du genre, Michael Powell et ...Emeric Pressburger, qui démontrent une nouvelle fois l'étendue de leur talent. Les images des bâtiments de guerre sont très spectaculaires et l'ensemble du film est visuellement très réussi. Les effets spéciaux ont tout de même sérieusement vieillis ce qui nuit grandement à la qualité des scènes de combat, dont le réalisme est discutable. La première partie est malgré tout passionnante avec un suspense bien entretenu et quelques bons moments d'action. La seconde, plus bavarde et moins rythmée, m'a un peu fait décrocher. Je conseille tout de même le visionnage de ce classique aux amateurs de films de guerre. La reconstitution historique est intéressante et les images des navires de l'époque impressionnantes.

paranormal activity, the marked ones

Paranormal activity, the marked ones (2014) de Christopher Landon, avec Andrew Jacobs (XII), Jorge Diaz, Molly Ephraim, ma note 2.5/10.

Mon intérêt pour la série « Paranormal activity » a lentement décliné au fil des épisodes, jusqu'au quatrième dans lequel j'estime que tout avait été dit.... Et voilà pourtant qu’apparaît « The marked ones », le dernier opus en date. Ma curiosité me pousse encore... une fois à poursuivre l'expérience alors que je m'étais promis d'arrêter de faire ça ! Et la punition est immédiate, preuve une fois de plus qu'il n'y a pas de miracle en ce bas monde. Ce numéro 5 est incontestablement le plus mauvais, le moins intéressant, le plus mal joué et le moins horrifique de toute la série... Par contre c'est de loin le plus drôle ! Mais là, le réalisateur n'y est pour rien. On rit de la bêtise du scénario, de la médiocrité des acteurs et de l'impression désagréable mais persistante de s'être encore fait avoir. Seul bon point, le film est court, ça limite la casse. Vivement le 6, il me tarde de voir s'il est possible de faire encore plus mauvais !

Stoker

Stoker (2013) de Park Chan-Wook, avec Mia Wasikowska , Nicole Kidman, Matthew Goode, ma note 8/10.

Le Sud Coréen Park Chan-Wook (« Old boy », « le transperceneige ») se pose une nouvelle fois comme un des réalisateurs les plus étranges de sa génération. Pour son premier film Américain, il installe une ambiance lourde et mystérieuse, un peu à la façon de David Cronenberg ou David Lynch dont il adm...et volontiers les influences. Son film n'est pas effrayant à proprement parler, il n'y a aucune scène d'horreur ou de réelle violence. Tout n'est que suggestion, inquiétude et mystère, un peu comme dans les films de vampires. Le titre du film ,« Stoker », fait d'ailleurs probablement référence à Bram Stoker, l'auteur de « Dracula ». Forcément, ce genre de film à l'atmosphère particulièrement lourde, peut engendrer un léger manque de rythme par moment. Malgré tout on est subjugué par l'intelligence de l'intrigue, la qualité de la réalisation et le charisme des acteurs. Excellent film, très original.

get shorty

Get shorty (1996) de Barry Sonnenfeld, avec Danny DeVito, John Travolta, Gene Hackman, ma note 7/10.

Avec « Get shorty », Barry Sonnenfeld (« Men in black », « la famille Addams ») prouve à nouveau qu'il est un réalisateur plein d'humour et de talent. Il concocte cette fois un film de gangsters doublé d'une comédie bien déjantée. Une avalanche de rebondissements cocasses, des dialogues très drôle...s et une foule de personnages truculents nous font passer un excellent moment de détente. Cerise sur le gâteau, le casting est superbe. Les grands noms se bousculent à l'affiche, John Travolta, René Russo, Danny DeVito, Gene Hackman... Et le résultat à l'écran est plutôt réjouissant ! Un golden globe viendra d'ailleurs récompenser John Travolta pour son interprétation. Seule petite remarque, le scénario un peu embrouillé, nous fait perdre le fil par moment. La gêne occasionnée est minime par rapport à l'énorme capital sympathie que génère cette bonne comédie. Je ne comprends vraiment pas pourquoi son accueil, notamment aux USA, a été aussi froid.

Monuments men

Monuments men (2014) de George Clooney, avec George Clooney, Matt Damon, Bill Murray, ma note 6.5/10.

Je salivais d'envie à l'idée de visionner « Monuments Men », le nouveau film de George Clooney. La perspective de découvrir une nouvelle facette méconnue de la seconde guerre mondiale était excitante et c'est avec délice que je me suis lancé dans cette nouvelle aventure. Malheureusement, dès le d...ébut du film je me suis rendu compte que le résultat n'était pas à la hauteur de mes envies. Le réalisateur hésite en permanence sur le ton à donner à son film. Il choisit d'en faire un étrange hybride, entre drame et comédie, qui finit par perdre le spectateur. Les héros n'ont pas la dimension psychologique exigée par la gravité du sujet. Du coup leurs sacrifices n'ont pas la portée espérée et on se surprend même à sourire de certaines de leurs maladresses. Restent la réalité historique et la qualité de l'enquête policière. L'histoire, certes intéressante, trouve rapidement ses limites à cause d'un problématique manque de rythme et d'action. En clair on s'ennuie devant ce produit calibré pour plaire à un trop large public. L'incroyable qualité du casting aurait pu sauver l'ensemble mais les acteurs, mal dirigés, jouent en dessous de leur valeur réelle. C'est bien dommage, il y avait tout pour faire un grand chef-d’œuvre ! Je suis déçu !!

Un taxi pour Tobrouk

Un taxi pour Tobrouk (1961) de Denys de La Patellière, avec Hardy Krüger, Lino Ventura, Maurice Biraud, ma note 8/10.

« Un taxi pour Tobrouk » réalisé en 1961 par Denys de La Patellière est un étonnant film sur la 2ème guerre mondiale. Il raconte les péripéties de 4 soldats français, perdus dans le désert de Lybie, qui parviennent à capturer un véhicule allemand et son occupant. Ensemble, ce curi...eux équipage, va tenter de rejoindre les lignes alliées... Bien aidé par les savoureux dialogues de Michel Audiard, le réalisateur met l'accent sur les relations humaines et l'imbécillité de la guerre. Les personnages ont une vraie dimension psychologique et on se passionne immédiatement pour leurs aventures. La qualité de la distribution, Lino Ventura en tête, n'est évidemment pas étrangère à la réussite de l'ensemble. J'ignorais d'ailleurs que Charles Aznavour avait tourné pour le cinéma, on en apprend tous les jours. Le film a été vu par près de 5 millions de spectateurs, ce qui est considérable. Je ne suis manifestement pas le seul à l'avoir trouvé bon !

commandos de l'ombre

Commandos de l'ombre (2011) de Jeremy Sims, avec Brendan Cowell, Harrison Gilbertson, Steve Le Marquand, ma note 6.5/10.

« Commandos de l'ombre » est un film étonnant sur la première guerre mondiale. Il innove en focalisant son action sur un groupe de « tunneliers » recrutés parmi les mineurs pour creuser des galeries sous les lignes ennemies et les faire exploser. Inspirée d'une histoire vraie, ...cette facette méconnue de la grande guerre est intéressante à découvrir. Sorti directement en DVD, le film n'a bénéficié que d'un budget réduit, pour autant il se suit avec plaisir grâce à une réalisation très soignée. Une légère baisse de rythme est à déplorer par moment mais on passe globalement un bon moment en compagnie de ces militaires Australiens. Évidemment, une bonne partie de l'intrigue se passe dans des sous-terrains sombres et silencieux. Ça n'aide pas à développer l'action et les claustrophobes auront envie d'ouvrir la fenêtre. Ceci dit l'originalité est bien présente et les films traitant de cette guerre ne sont pas si nombreux. A voir !

génération perdue

Génération perdue (1987) de Joel Schumacher, avec Jason Patric, Corey Haim, Dianne Wiest, ma note 7.5/10.

« Génération perdue » est, et restera encore longtemps, un classique du film de vampires. A l'époque le réalisateur Joel Schumacher (« phone game », « l'expérience interdite ») choisit de traiter son sujet sur le ton de la comédie et en privilégiant de jeunes acteurs (étonnant Kiefer Sutherla...nd). Le résultat fait un carton au cœur de ses années 80 qui nous rendent si nostalgiques aujourd'hui. Le film est d'ailleurs très marqué par ce style particulier, notamment grâce à une bande originale très Rock. A l'heure où les films de vampires sont nettement édulcorés pour toucher le plus large public possible (« Twilight » et consort), il est rafraîchissant de retrouver une œuvre empreinte de liberté et qui assume totalement sa « différence ». Certes les effets spéciaux ont vieilli, c'est le moins qu'on puisse dire, mais peu importe. Ils ne font que renforcer le côté légèrement « kitsh » si agréable de ce petit chef-d’œuvre. A voir et à revoir sans aucune modération.

la dernière marche

La dernière marche (1995) de Tim Robbins, avec Susan Sarandon, Sean Penn, Robert Prosky, ma note 10/10.

En 1995, Tim Robbins, que l'on connaît mieux comme acteur que comme réalisateur, nous offre un classique du cinéma contemporain avec « la dernière marche ». Sa réalisation est absolument parfaite, tout comme sa bluffante direction d'acteur. Le film, émotionnellement très fort, propose un débat ...passionné et passionnant sur le thème de la peine de mort. Pour ou contre ? le spectateur est bousculé entre les deux positions par un scénario tiré au cordeau et qui a l'intelligence de ne jamais prendre parti : Un meurtrier sauvage, condamné à mort, choisit une religieuse pour l'accompagner spirituellement et psychologiquement dans les derniers jours avant son exécution... Sean Penn et Susan Sarandon jouent à merveille et leur incroyable prestation fera date dans l'histoire du cinéma. Tous les deux seront d'ailleurs nominés aux oscars, même si seule l'actrice sera finalement récompensée. L'atmosphère pesante du couloir de la mort est parfaitement rendue faisant de ce film un des meilleurs sur le sujet. Ce film à l'intérêt public évident, devrait être montré dans les écoles tant il est pédagogique. Effrayant mais génial !

Opération dragon

Opération dragon (1973) de Robert Clouse, avec Bruce Lee, John Saxon, Jim Kelly, ma note 5/10.

Les films avec Bruce Lee n'ont jamais brillé par leurs qualités cinématographiques, c'est peu de le dire. « Opération dragon » est l'avant dernier de ces films et il ne déroge pas à la règle. Le scénario est très moyen, comme la qualité de la réalisation et l'ensemble a quand même assez mal vieilli. Par... contre, ce qui n'a pas pris une ride, c'est l'interprétation du « Maitre du kung-fu ». C'est toujours un plaisir de le voir évoluer avec grâce et félinité, les combats sont millimétrés et ultra-efficace. D'ailleurs le combat final est un spectacle de grande qualité qui vaut, à lui seul, le visionnage du film. A l'époque, « Opération dragon » a rencontré un grand succès populaire. Rien qu'en France, 4,5 millions de spectateurs se sont déplacés dans les salles. Révélateur d'un style et d'une époque, ce film est devenu au fil du temps un véritable classique. On aime ou on n'aime pas, pour ma part je n'en ferais pas une indigestion !

Skull

Skull (2014) de Robert Hall, avec Nick Principe, Danielle Harris, Brian Austin Green, ma note 2/10.

« Skull » est un film gore qui surfe sur la vague des « Saw » et autres « Hostel ». Un scénario bidon tente de masquer le véritable but du réalisateur : provoquer le maximum de morts violentes en 01h30. Un tueur psychopathe sans grande envergure (le coup du masque n'est quand même pas nouveau) pass...e son temps à poursuivre et trucider ses malheureuses victimes. Les personnages sont creux, prévisibles et sans la moindre saveur. Du coup, on se fiche complètement de ce qui peut leur arriver. C'est mal tourné, mal joué et seuls les effets spéciaux « à l'ancienne » auraient pu, éventuellement, retenir mon attention s'ils n'avaient été aussi « écœurants ». Les scènes de torture sont un peu trop réalistes à mon goût et ce n'est définitivement pas ma tasse de thé. Peut-être que ce film intéressera les amateurs de ce genre si particulier. Moi, pour ma part, je préfère passer mon chemin. Petite précision, mais vous vous en doutez sûrement, « Skull » est sorti directement en DVD.

Urban explorer

Urban explorer (2014) de Andy Fetscher, avec Nathalie Kelley, Nick Eversman, Max Riemelt, ma note 3.5/10.

« Urban explorer, le sous-sol de l'horreur » m'a attiré grâce à son scénario à priori intéressant. L'exploration des sous-sols de Berlin à la recherche des secrets perdus du 3ème Reich pouvait donner lieu à un film d'horreur vraiment sympathique. Malheureusement le réalisateur Andy Fetscher (...inconnu par ailleurs) se fourvoie complètement. Il cantonne son film à un banal « slasher » avec des jeunes qui courent dans des couloirs de béton poursuivis par un tueur psychopathe. Certes le dégénéré à la tête de l'emploi mais ça ne suffit pas à faire oublier le manque d'action. Il ne se passe pas grand chose au final et les quelques scènes gores sont loin d'être innovantes. Les secrets nazis peuvent être rassurés c'est pas dans ce film qu'ils seront dévoilés. A éviter, sauf en cas de profonde insomnie ! Je comprends pourquoi il est sorti directement en DVD.

stalingrad

Stalingrad (2013) de Fyodor Bondarchuk, avec Thomas Kretschmann, Yanina Studilina, Philippe Reinhardt ma note 7.5/10.

Un film Russe sur la seconde guerre mondiale, je dois reconnaître que j'étais un peu inquiet. Le fait qu'il soit axé sur la bataille de Stalingrad n'était pas pour me rassurer tant j'avais peur d'une propagande lourde et omniprésente. J'ai même failli faire l'impasse sur son visio...nnage, persuadé que le résultat serait, au mieux, médiocre... Je me suis bien trompé sur ce coup là et je suis ravi de m'être forcé à regarder « Stalingrad » malgré mes à priori. Les scènes de guerre sont terriblement efficaces tout comme la réalisation, beaucoup plus professionnelle que dans les autres productions Russes que je connais. Mais la réussite provient surtout des deux histoires d'amour qui s'entremêlent de part et d'autre du champ de bataille. Les femmes apportent un côté humain très intéressant et peu habituel dans ce genre de production. D'autant que les personnages sont bien travaillés et ont une véritable profondeur psychologique. Le résultat donne un film de qualité, qui sort des sentiers battus. Ce film m'a profondément touché, même si je reconnais que le côté légèrement décalé pourra désorienter une partie des spectateurs.

du plomb dans la tête

Du plomb dans la tête (2013) de Walter Hill, avec Sylvester Stallone, Sung Kang, Sarah Shahi, ma note 5/10.

« Du plomb dans la tête » est un film d'action à la mode « années 90 ». C'est à dire qu'il est doté d'un scénario minimaliste voire inexistant et que l'accent est mis sur une action ininterrompue et une violence débridée. De ce côté là on en a pour notre argent et on ne s'ennuie pas une sec...onde. Ceci dit, l'invraisemblance des situations prêtent à sourire, tout comme la prestation plutôt moyenne de l'ensemble des acteurs. Le vieux Sylvester Stallone a encore de beaux restes et distribue des baffes comme s'il avait encore 20 ans mais on n'y croit plus vraiment. Il manque le côté parodique et l'humour qui a fait le succès de la série « Expendables ». Le résultat est quand même très moyen !

Sexe intentions

Sexe intentions (1999) de Roger Kumble, avec Ryan Phillippe, Sarah Michelle Gellar, Reese Witherspoon, ma note 8/10.

Je suis totalement passé à côté de « Sexe intentions » à sa sortie en 1999. C'est sur les conseils d'une amie que j'ai découvert ce film, devenu culte pour toute une génération. Bien m'en a pris car j'ai passé un très bon moment ! Pourtant l'idée de faire un remake des « liaisons... dangereuses » en transposant l'intrigue à notre époque pouvait paraître risquée. Tout comme le fait de faire confiance à de jeunes acteurs alors quasiment inconnus. Mais la prise de risque s'avère payante, cette nouvelle génération s'approprie le film avec grand talent. Sarah Michelle Gellar et Ryan Philippe sont la perfidie incarnée. Vénéneux à souhait, ils semblent prendre un grand plaisir à détruire tout leur entourage. De leur côté Selma Blair, en ravissante idiote et la douce Reese Witherspoon rivalisent de fraîcheur pour surnager au milieu de ce panier de crabes. Le résultat donne un carnage sentimentale parfaitement réjouissant. Le charme, l'amour, la cruauté... c'est un véritable maelström de sentiments que l'on suit avec délice et une pointe d'étonnement devant tant de méchanceté. Heureusement (ou pas) la scène finale, fort réussie, apporte un réconfortant retour de la morale. A noter également une bande originale magnifique.

Le silence des agneaux

Le silence des agneaux (1991) de Jonathan Demme, avec Anthony Hopkins, Jodie Foster, Scott Glenn, ma note 10/10.

En 1991, un événement cinématographique change à tout jamais notre vision du tueur en série. « Le silence des agneaux » sort sur les écrans du monde entier et aussitôt, comme un raz de marée, il va tout emporter sur son passage. C'est réellement un des plus grands bouleversements de l'...histoire du 7ème art. Ce film est tellement réussi qu'il en inspirera des dizaines d'autres qui ne lui arriveront jamais à la cheville. Jonathan Demme (Philadelphia), nous sort le grand jeu avec une réalisation absolument parfaite, un suspense à la limite du soutenable et surtout un face à face terrible entre deux acteurs gigantesques, Anthony Hopkins et Jodie Foster. Ces deux grands professionnels, au charisme fou, s'investissent à fond dans leurs personnages et offrent l'interprétation de leur vie. (j'en ai encore froid dans le dos). L'histoire est passionnante, la tension à son maximum et le nombre de visionnage n'y change rien du tout. On peut voir et revoir « le silence des agneaux » à l'infini sans qu'il ne perde une once de son intérêt. C'est sans aucun doute un des plus grands films de tous les temps. Un pur chef-d’œuvre récompensé par 5 oscars, dont le meilleur film, la meilleure réalisation, le meilleur acteur et la meilleure actrice... Impressionnant !!!

Madame Doubtfire

Madame Doubtfire (1994) de Chris Colombus, avec Robin Williams, Robert Prosky, Sally Field, ma note 8/10.

« Madame Doubtfire » est un classique de la comédie américaine des années 1990 qui a particulièrement bien vieilli. Le message n'a pas pris une ride et on rit encore volontiers aux facéties de Robin Williams. Déguisé en vieille nurse anglaise pour garder contact avec ses enfants après son div...orce, il offre quelques scènes tout à fait mémorables. Il est clair que la réussite repose en grande partie sur son interprétation hallucinante, ceci dit le reste du casting ne démérite pas et tous les personnages sont vraiment attachants. Ce film sympathique nous offre une partition sans faute ; de l'humour bon enfant, sans vulgarité, mais avec une pointe de provocation et un zeste d’auto dérision bienvenus. Entre rire et tendresse, il est urgent de partager ce bon moment de cinéma avec toute la famille. Détente assurée !

On a retrouvé la 7ème compagnie

On a retrouvé la 7ème compagnie (1975) de Robert Lamoureux, avec René Bouloc, Francois Cadet, Erik Colin, ma note 9/10.

Un léger poil en dessous de son prédécesseur, « on a retrouvé la 7ème compagnie » reste pourtant d'un excellent niveau. Robert Lamoureux garde la même recette et c'est avec un réel plaisir qu'on retrouve nos trois héros pour la suite de leurs aventures rocambolesques. Henri Guyb...et remplace Aldo Maccione mais l'esprit reste le même. L'humour est toujours aussi « franchouillard », les soldats allemands en prennent pour leur grade et les gags fonctionnent parfaitement. L'envahisseur est certes tourné en ridicule mais l'auteur ne manque pas d'auto-dérision et les officiers Français sont également bien « chatouillés ». Au final on assiste à une très bonne comédie, simple, sans violence, mais extrêmement efficace. Cette trilogie est un pur joyaux qui brille au sommet de ma vidéothèque personnelle. « Si je tenais le c.. qu'a fait sauter le pont ! »

Mais où est donc passée la 7ème compagnie

Mais où est donc passé la 7ème compagnie (1973) de Robert Lamoureux, avec Jean Lefebvre, Pierre Mondy, Aldo Maccione, ma note 10/10.

La trilogie de la 7ème compagnie est absolument cultissime, aucun doute là-dessus ! Je reconnais que l'humour est parfois un peu lourd mais c'est justement cette bonhomie qui fait tout son charme. Cette capacité à rire de cette période gravissime avec une telle simp...licité, une telle humanité fait vraiment du bien ! Les dialogues ciselés par Robert Lamoureux sont savoureux à souhait et la qualité des répliques n'a d'égal que le charisme des acteurs. La joyeuse bande composée de Jean Lefebvre, Pierre Mondy et Aldo Maccione fonctionne parfaitement et nous offre quelques scènes parmi les plus drôles du cinéma français. Il serait trop long d'en faire la liste, les nombreux fans connaissent d'ailleurs toutes les répliques par cœur ! « Mais ou est donc passé la 7ème compagnie » est le premier épisode et de loin le meilleur, même si les autres ne déméritent pas pour autant. Un classique immortel cher à mon cœur !

les amants du nouveau monde

Les amants du nouveau monde (1996) de Roland Joffé, avec Demi Moore, Gary Oldman, Robert Duvall, ma note 6.5/10.

« Les amants du nouveau monde », bien qu'un peu long à mon goût ne manque toutefois pas d'intérêt. Il bénéficie en premier lieu d'une réalisation très soignée de Roland Joffé (Mission, la cité de la joie...) et de qualités techniques irréprochables. Les paysages sont sublimes, dépaysan...ts et la reconstitution du village de pionniers impressionnante. Ensuite vient le casting, tous les acteurs sont impeccables mais Demi Moore et Gary Oldman sont totalement imprégnés de leurs rôles et offrent une prestation bouleversante... Malheureusement, l'histoire rame un peu et peine à nous intéresser en particulier dans sa première moitié. Le scénariste prend le temps de poser ses personnages et de mettre en place l'intrigue mais c'est trop long et on s'ennuie un peu. La seconde moitié redonne du tonus à l'ensemble mais, du coup, c'est une avalanche de calamités qui s’abat sur nos pauvres héros qui croulent sous les malheurs. La fin en forme de « happy end » nous redonne un bol d'air bienvenu et évite qu'on sombre définitivement dans la dépression la plus totale. Ceci dit je n'ai pas lu « la lettre écarlate », le roman dont ce film est l'adaptation. Pas mal mais.....

Crimes de guerre

Crimes de guerre (2014) de Peter Webber, avec Matthew Fox, Tommy Lee Jones, Eriko Hatsune, ma note 8.5/10.

« Crimes de guerre » raconte la capitulation du Japon à la fin de la seconde guerre mondiale. Dès leur arrivée sur l'archipel, les forces d'occupation américaines entament une enquête afin de déterminer la responsabilité des principaux dirigeants Nippons dans le déclenchement du conflit. Rap...idement, c'est la situation particulière de l'Empereur Hirohito qui préoccupe les enquêteurs. Le film, sorti directement en DVD, se révèle pourtant passionnant. Avec intelligence et sensibilité le scénario lève le voile sur cette période trouble et sur l’ambiguïté des relations entre les vaincus et leurs « libérateurs ». Le poids des traditions ancestrales, tout comme l'étonnant culte que vouent les Japonnais à leur Empereur sont retranscrits avec un sens aiguë du détail et de la vérité historique. Le casting impeccable et la réalisation magnifique font de ce film une œuvre majeure à l'intérêt pédagogique certain. A noter également l'étonnante reconstitution du Japon de 1945 et des ravages causés par les bombardements.

Safe

Safe (2012) de Boaz Yakin, avec Jason Statham, Catherine Chan, Robert John Burke, ma note 7.5/10.

Lorsque l'on visionne un film au générique duquel figure Jason Statham on sait à quoi s'attendre. D'ailleurs, généralement, quand on regarde un de ses films on sait ce que l'on veut. (héhé) De l'action à gogo, des fusillades, des « gunfight » comme on dit maintenant, des explosions, des poursuites en... voiture, des bagarres, des méchants explosés façon puzzle et tout et tout... En ce qui concerne « Safe » le contrat est rempli haut la main. L'action est omniprésente, les morts (de mort violente, c'est pas une épidémie je vous rassure !) se comptent par dizaines et Statham fait du Statham... Avec un petit côté « papa poule » en plus. Le reste c'est de la littérature et ça ne mérite pas qu'on s'y attarde. L'histoire est sommaire mais on s'en fiche, les acteurs sont moyens mais c'est bien suffisant, ce qu'on voulait c'est de l'adrénaline et du divertissement et de ce côté là il n'y a aucune tromperie sur la marchandise. Vous voulez vous détendre ? « Safe » s'en charge vous pouvez lui faire confiance ! (et à moi aussi !)

le dernier pub avant la fin du monde

Le dernier pub avant la fin du monde (2013) de Edgar Wright, avec Simon Pegg, Nick Frost, Paddy Considine, ma note 7.5/10.

Après les jubilatoires « Sean of the dead » et « Hot fuzz », le réalisateur Britannique Edgar Wright clôture sa trilogie avec « Le dernier pub avant la fin du monde ». Peut-être un poil en dessous de ses prédécesseurs, ce film n'en est pas moins excellent. Mélange délirant de... comédie et de science-fiction, le scénario nous emmène dans une petite ville anglaise contrôlée par des extraterrestres. Un groupe de potes qui ne se doutent de rien décident de faire la tournée des pubs pour une nuit de folie comme dans leur jeunesse. Les acteurs s'en donnent à cœur joie dans cette histoire à dormir debout dans laquelle humour et action se mêlent étroitement. Le résultat donne des scènes de bagarres extraordinaires, à grands coups de tabourets de bar et autres armes improbables. Entre humains et envahisseurs la course poursuite s'engage... Jusqu'au dernier pub avant la fin du monde. Hilarant !

Capitaine Phillips

Capitaine Phillips (2014) de Paul Greengrass, avec Tom Hanks, Catherine Keener, Barkhad Abdi, ma note 9.5/10.

C'est un nouveau thriller extrêmement tendu que nous propose Paul Greengrass avec « Captain Phillips ». Le réalisateur s'est fait une spécialité du genre puisqu'on lui doit déjà le très bon « Green zone » ou encore la trilogie Jason Bourne. Cette fois encore le suspense est à son comble d...ans cette histoire de prise d'otage inspirée de faits réels. Aucun répit pour le spectateur qui suit heure par heure la situation du Capitaine et de ses ravisseurs. La promiscuité, la violence et la peur font monter progressivement la tension entre les protagonistes sans que l'on puisse vraiment deviner comment tout ça va se terminer. Une bonne partie de la réussite du film repose sur le jeu des acteurs, excellents pour la plupart. Tom Hanks, se pose encore une fois comme un des meilleurs
de sa génération avec un rôle sidérant. Dès les premières minutes, on est happé par l'histoire et on ne décroche à aucun moment malgré les 02h10 de film. Efficace et réaliste, ce film m'a donné la chair de poule et m'a ôté toute envie de voyage maritime.

les derniers jours

Les derniers jours (2013) de Alex et David Pastor, avec Quim Gutiérrez, José Coronado, Marta Etura, ma note 6/10.

« Les derniers jours » est un nouveau film sur la fin du monde (un de plus). Celui-ci est Espagnol, se déroule à Barcelone est se base sur une idée plutôt saugrenue : Que se passerait-il si les humains souffraient d'une forme mortelle d'agoraphobie ? Il leur serait impossible de sorti...r des bâtiments et devraient vivre confinés. Ce scénario très inventif installe un sentiment de claustrophobie parfaitement maîtrisé. On suit les aventures de deux hommes qui tentent de traverser la ville pour retrouver leurs proches dont ils sont sans nouvelle. La ville et ses réseaux souterrains sont bien utilisés et l'histoire fonctionne plutôt bien. Le seul problème provient du manque de rythme, il faut reconnaître qu'il ne se passe pas grand chose la plupart du temps et qu'on s'ennuie un peu. Certes quelques affrontements entre groupes de survivants et quelques rencontres surprenantes apportent quelques scènes efficaces mais elles sont trop peu nombreuses à mon goût. La fin, assez surprenante, est plaisante et joue la carte de l'espoir ce qui est rare dans ce genre de production. A voir une fois pour son originalité.

Violette

Violette (2013) de Martin Provost, avec Emmanuelle Devos, Sandrine Kiberlain, Olivier Gourmet, ma note 8/10.

Avec ce film, le réalisateur français Martin Provost lève le voile sur la vie de Violette Leduc, romancière française méconnue voire oubliée du début du 20ème siècle. Pourtant cette femme eut un destin étonnant et bouleversant. Issue d'un couple illégitime, son père refuse de la reconnaîtr...e ce qui fait d'elle une « bâtarde ». Cet état de fait lui gâche la vie et l'empêche d'être heureuse à tout jamais. Persuadée d'être laide et incapable d'aimer ou d'être aimer, elle souffre d'une terrible solitude que seul le plaisir d'écrire atténue un peu. Simone De Beauvoir (dont elle est éperdument amoureuse), Albert Camus et Jean Genet seront ses amis et joueront un grand rôle dans sa vie. Le film est une passionnante reconstitution historique et on suit avec attention la vie douloureuse de cet écrivain en avance sur son époque. L'interprétation d'Emmanuelle Devos dans le rôle titre est simplement géniale tout comme celle de Sandrine Kiberlain en Simone de Beauvoir... A voir !!

Alien 4, la résurrection

Alien 4, la résurrection (1997) de J.Pierre Jeunet, avec Sigourney Weaver, Winona Ryder, Dan Hedaya, ma note 10/10.

La fin d'Alien 3 ne laissait guère d'espoir aux fans de revoir un jour le Lieutenant Ripley vivante... Et pourtant, en 1997, « Alien la résurrection » voit le jour avec un Français à la réalisation ! Jean-Pierre Jeunet prend le difficile pari de diriger un blockbuster Hollywoodien e...t de faire réapparaître la belle Ellen d'un tour de magie scénaristique. Pari réussi sur toute la ligne, le Français ne perd pas son âme au contact des américains et parvient même à imprimer son style à une série pourtant bien codifiée. Le résultat est passionnant, les monstres y gagnent beaucoup en profondeur et en intelligence et le suspense n'en est que plus grand. Les personnages aussi sont mieux travaillés et certains des acteurs fétiches de Jeunet font un incroyable travail. Ainsi Ron Perlman et Dominique Pinon sont parfaits dans leurs rôles de pirates de l'espace, tout comme la belle Winona Ryder. Mais c'est encore Sigourney Weaver qui crêve l'écran avec une prestation impériale, à la hauteur de l'événement. Que du bon pour ce quatrième et dernier opus qui n'a strictement rien à envier à ses grands frères. Cette série sans faute marque à tout jamais l'histoire de la science-fiction et je pèse mes mots !

star wars 6 le retour du Jedi

Star Wars 6, le retour du Jedi (1983) de Richard Marquand, avec Mark Hamill, Harrison Ford, Carrie Fisher, ma note 10/10.

Je reconnais que la seconde trilogie « star wars » est très belle, avec une technique irréprochable et des effets spéciaux hallucinants. Elle ne dénature en aucune façon l’œuvre originale, voilà c'est dit. Cependant, pour moi, les vieux épisodes restent quand même les meilleur...s et de loin. J'ai même une tendresse particulière pour « le retour du Jedi » qui clôture de bien belle manière cette saga mythique. Sorti en 1983, il aura bizarrement moins de succès que ses prédécesseurs et sera également moins récompensé avec un seul Oscar. Pourtant l'histoire est passionnante et les effets spéciaux révolutionnaires pour l'époque. La bataille finale, autour de l'étoile noire, est un must dans l'histoire du « space opéra » et le restera encore longtemps. Le suspense est également parfaitement maîtrisé... Même après un nombre considérable de visionnages, je m'y laisse encore prendre ! On voit pour la dernière fois des personnages auxquels on s'est beaucoup attaché mais la beauté du scénario fait qu'on les laisse partir le cœur léger. Vraiment, si vous avez envie de voyages interstellaires, d'aventures exotiques ou simplement d'une belle histoire d'amour, pourquoi ne pas redécouvrir ce puissant chef-d’œuvre ?