Rechercher dans ce blog

mercredi 24 septembre 2014

Transcendance

Transcendance (2014) de Wally Pfister, avec Johnny Depp, Rebecca Hall, Paul Bettany, ma note 4/10.

Lorsque Christopher Nolan confie un projet à son directeur de la photographie attitré, l'excitation est immédiate. Je me hâte donc de découvrir cette intéressante histoire d'homme couplé à une machine, même si cette vieille idée a été maintes fois utilisée dans le petit monde de la SF. Après tout, c...'est dans les vieilles gamelles qu'on fait la meilleure soupe... Sauf que rapidement, on comprend que quelque chose ne fonctionne pas. Le film ne décolle jamais vraiment, à cause d'un manque de rythme évident et des choix scénaristiques discutables. L'histoire traîne en longueur et on n'arrive jamais à s'immerger dans ce film qui devient vite ennuyeux à mourir. Le pire c'est que le casting n'arrange pas les choses, les stars convoquées pour l'occasion ont l'air de s'ennuyer autant que nous. Johnny Depp semble emprunté et Morgan Freeman est parfaitement transparent... Ça fait beaucoup de points négatifs pour une apparente bonne idée. Dommage car les effets spéciaux sont jolis et qu'il manque peu de chose à l'ensemble pour devenir cohérent. On se prend d'ailleurs à rêver de ce qu'aurait donné le même film réalisé par Christopher Nolan himself !

Oculus

Oculus (2014) de Mike Flanagan, avec Karen Gillan, Brenton Thwaites, Katee Sackhoff, ma note 7.5/10.

Sur le thème ultra classique du miroir maléfique, le jeune réalisateur Mike Flanagan nous offre un petit film d'horreur fort sympathique. Certes le scénario n'est pas très innovant et sent même carrément le réchauffé par moment. Ceci dit, ce huis clos bien mené ménage quelques scènes d'angoisse to...ut à fait séduisantes. On se laisse prendre au jeu presque sans s'en apercevoir, notamment grâce à l'interprétation sans faille des deux acteurs. La tension et le suspense montent crescendo et il n'est plus question de lâcher le film tant on a envie de savoir comment tout ça va se terminer. Comme il est d'usage dans les films d'horreur, la fin réserve sa petite surprise même si, cette fois, je l'ai trouvé un peu téléphonée... Qu'importe, quelques bonnes trouvailles scénaristiques, un suspense parfait et quelques scènes presque effrayantes font de ce film une très bonne surprise. Je conseille !

Jeune et jolie

Jeune et jolie (2013) de François Ozon, avec Marine Vacth, Géraldine Pailhas, Frédéric Pierrot, ma note 8/10.

Que voilà un beau film de société ! François Ozon propose un sujet pour le moins sulfureux et l'expose de manière particulièrement intelligente. Il met en scène cette jeune adolescente, issue de la petite bourgeoisie Parisienne, qui découvre sa sexualité et les profits qu'elle peut éventu...ellement en tirer. Cette plongée au cœur de la prostitution librement consentie interpelle par sa simplicité et son authenticité. Le réalisateur a l'intelligence de ne porter aucun jugement sur son « héroïne ». Il se contente de la laisser évoluer librement au sein de notre société tout en laissant le soin à chacun de se faire son opinion. Bien évidemment la réussite d'un tel film repose en grande partie sur la qualité de sa distribution. En l’occurrence, « Jeune et jolie » nous gâte avec un casting magnifique. Les acteurs sont tous parfaitement à la hauteur mais Marine Vacth porte littéralement le film sur ses jeunes épaules. Elle illumine l'écran et sa dernière scène avec Charlotte Rampling restera dans ma mémoire de cinéphile comme une des plus touchantes. J'ai parfois du mal avec le cinéma Français mais là....

lundi 22 septembre 2014

La stratégie Ender

La stratégie Ender (2013) de Gavin Hood, avec Harrison Ford, Asa Butterfield, Hailee Steinfeld , ma note 6.5/10.

Sur la forme, je n'ai que des louanges à formuler ; Visuellement « La stratégie Ender » se hisse au niveau des meilleurs films du genre. Les effets spéciaux sont très efficaces, notamment pendant les scènes de batailles stellaires. L'image est superbe et le « look » général du film et ...des vaisseaux en particulier est parfaitement réussi. Ces indéniables qualités en font un film divertissant qui plaira sans doute aux jeunes amateurs de science-fiction. Mais il y a un problème qui m'a interpellé et m'a empêché de profiter pleinement du spectacle. Ce soucis, et il est de taille, vient du scénario et du message discutable qu'il envoi. Cette espèce d'apologie guerrière qui met les enfants soldats au premier plan m'a surpris et décontenancé. Certes on a déjà vu bien pire et l'idée aurait même pu être bonne, à condition de traiter le sujet avec un solide second degré, façon « Starship troopers ». Mais voilà, Paul Verhoeven n'est pas du voyage et le discours manque cruellement de ce côté subversif et critique qui aurait sans doute aidé à faire passer la pilule. Dommage car, du coup, j'ai du mal à adhérer à cette adaptation d'un livre que je n'ai toutefois pas lu (ceci explique peut-être cela).

Captain America, le soldat de l'hiver

Captain America, le soldat de l'hiver (2014) de Anthony et Joe Russo, avec Chris Evans, Scarlett Johansson, Anthony Mackie, ma note 9/10.

Anthony et Joe Russo, deux frères réalisateurs finalement peu connus du grand public, reprennent le flambeau « Marvel » pour donner naissance au remarquable « Captain America, le soldat de l'hiver ». D'emblée ce qui interpelle, c'est l’interaction grandissante ...entre les différentes franchises qui composent le groupe des « Avengers ». Les scénarios s’emboîtent habilement les uns dans les autres ce qui ajoute au plaisir du visionnage ; « Le soldat de l'hiver » reprend donc à la fin des « Avengers » tout en ce centrant évidemment sur les aventures du célèbre Capitaine. Ce dernier travaille maintenant pour le SHIELD et tente de s'adapter à sa nouvelle époque... Jusqu'à l'arrivée du très énervé soldat de l'hiver. Point commun a tous les films du genre, les qualités techniques sont absolument irréprochables ; Les effets spéciaux sont sidérants et il y a une surenchère déconcertante dans les scènes d'action, toujours plus intenses et réalistes. A noter, entre autres, la course poursuite de Nick Fury qui est juste incroyable. Dernier atout et pas des moindres, le scénario me paraît mieux travaillé, plus profond et mature que les précédents. Bref, c'est du bon travail, divertissant et bien moins bête qu'on aurait pu craindre. Je trouve ce virage judicieux et j'espère vivement que cette embellie va perdurer !

vendredi 19 septembre 2014

58 minutes pour vivre

58 minutes pour vivre (1990) de Renny Harlin, avec Bruce Willis, William Atherton, Franco Nero, ma note 8.5/10.

Deux ans après le succès de « Piège de cristal », la suite de la franchise est confiée au réalisateur Renny Harlin. Ce dernier reprend tous les ingrédients qui ont fait le succès du premier et les transpose dans un aéroport. Aucun danger, donc, que le spectateur soit décontenancé par ce... second volet. D'autant que l'inspecteur de Police John McClane est toujours incarné par Bruce Willis, plus en forme que jamais. Les scènes d'action s'enchaînent à un rythme infernal sans laisser une seconde au spectateur pour souffler ou réfléchir. Alors certes, les invraisemblances sont légion mais on s'en fiche copieusement tant le divertissement fonctionne parfaitement. Les deux heures de film passent sans qu'on s'en rende compte, preuve que Renny Harlin a réussit son pari. La série est sur les rails et le succès est toujours au rendez-vous. C'est vraiment tout ce qu'on demande ! A noter que j'écris ces quelques lignes près de 25 ans après la sortie du film. Même si, visuellement, l'ensemble a prit un léger coup de vieux, le plaisir est toujours intact et on s'amuse comme au premier jour. Étonnant !

Piège de cristal

Piège de cristal (1988) de John McTiernan, avec Bruce Willis, Bonnie Bedelia, Reginald Veljohnson, ma note 10/10.

En 1988, le jeune réalisateur John McTiernan profite du succès inattendu de son « Predator » pour récidiver en révolutionnant le genre policier, alors vieillissant. Il sort un film relativement tout public, mêlant adroitement action, suspense et humour. La série « Die Hard » vient de... naître et le succès est fulgurant. L'engouement du public est tel que 4 suites verront le jour et qu'une 5ème est en préparation. La raison de cette incroyable réussite vient en grande partie du rôle principale, toujours incarné par l'acteur Bruce Willis. Le personnage de ce « flic increvable » et très charismatique parle à tout le monde ; le spectateur s'attache immédiatement à lui et il n'en faut pas plus pour lancer la légende. Placé dans les pires situations par les différents scénaristes, l'inspecteur John McClane s'en sort toujours avec un certain panache et un humour décapant. Il y a fort a parier que le dernier chapitre de ses aventures n'est pas encore écrit. Cette fois les producteurs ont tiré le gros lot !

jeudi 18 septembre 2014

Godzilla

Godzilla (2014) de Gareth Edwards, avec Aaron Taylor-Johnson, Bryan Cranston, Ken Watanabe, ma note 6.5/10.

Les bandes annonces (fort bien faites) permettaient d'espérer que le fameux « Godzilla » avait enfin été traité avec tout le talent qu'il mérite. C'est donc avec impatience que j'ai visionné ce nouvel opus signé Gareth Edwards. Le début du film m'a tout de suite conforté dans l'idée que le ...chef-d’œuvre tant espéré était bien là, à portée de main... Et « patatrac », après quelques scènes fort prometteuses, il y a un flash-back. On se retrouve 15 plus tard et le scénario perd en qualité. Petit à petit, imperceptiblement, l'intérêt baisse et on commence à s'ennuyer. Certes la réalisation est bonne voire soignée, les acteurs font leur boulot sans démériter et les monstres sont très réussis. Les effets spéciaux sont magnifiques et tout et tout mais la mayonnaise ne prend pas vraiment. Le film manque de rythme, c'est là que le bât blesse, l'action n'est pas suffisamment au rendez-vous, on attend avec impatience un grand combat qui ne vient pas. C'est dommage car le divertissement est bien présent, mais beaucoup trop mou pour passionner. La franchise loupe encore une fois son objectif... Attendons la prochaine tentative qui sera peut-être la bonne, ou pas !

Patrick

Patrick (2013) de Mark Hartley, avec Charles Dance, Rachel Griffiths, Sharni Vinson, ma note 6/10.

Bof, bof, bof... Encore un petit film d'horreur vite vu et vite oublié. On a du mal à entrer vraiment dans l'histoire, non qu'elle soit désagréable mais plutôt parce qu'elle manque nettement d'originalité. Le vieil hôpital délabré, l'ambiance sombre et vaguement inquiétante, les mignonnes infirmière...s et le docteur cinglé... On a l'impression furieuse d'avoir déjà vu ça quelque part ! La réalisation de Mark Hartley (totalement inconnu par ailleurs) et l'interprétation sont à la hauteur du reste, bien moyennes. Reste quelques moments d'angoisse bien amenés et quelques effets réussis qui permettent quand même de tenir le coup jusqu'à la fin. A voir par curiosité si vous n'avez rien de mieux à vous mettre sous la dent. Il faut dire que les bons films d'horreur se font rares ces derniers temps.

mercredi 17 septembre 2014

La mouche noire

La mouche noire (1958) de Kurt Neumann, avec Vincent Price, David Hedison, Patricia Owens, ma note 8/10.

Vieux classique du film fantastique, datant des années 1950, « La mouche noire » à toujours un charme fou. La présence charismatique de Vincent Price à l'affiche n'y est pas pour rien. L'histoire, bien que simple est captivante et fonctionne parfaitement. Un savant se retrouve partiellement tr...ansformé en mouche après une expérience ratée... Replacé dans son contexte, le scénario exprime clairement une méfiance vis à vis de la science et des progrès technologiques incontrôlables. Le film ne repose pas entièrement sur les effets spéciaux qui sont relativement discrets et c'est tant mieux car ils ont plutôt mal vieillis. Par contre le suspense joue un grand rôle dans la réussite de l'ensemble. Il est parfaitement entretenu et maintient une tension efficace malgré le nombre des années. A noter que ce film sera revu et corrigé dans les années 1980 par David Cronenberg, avec beaucoup plus de moyens et un succès certain.

La légende de Beowulf

La légende de Beowulf (2007) de Robert Zemeckis, avec Ray Winstone, Angelina Jolie, Anthony Hopkins, ma note 7.5/10.

Entre film et animation, « La légende de Beowulf » est un curieux hybride unique en son genre. En effet la « performance capture », utilisée par Robert Zemeckis pour réaliser son film est un procédé qui permet de recréer à la perfection les expressions des comédiens en infographie.... On a donc l'impression d'avoir de vrais acteurs, Angelina Jolie et Anthony Hopkins entre autres, immergés dans un dessin animé ultra réaliste. Le résultat est assez spectaculaire, d'autant que l'ambiance de ce conte nordiste est plutôt immersif. Pour ne rien gâcher le scénario est intéressant et réserve son lot de scènes d'action spectaculaires. L'univers sombre et violent des Vikings est parfaitement rendus ; Les décors sont superbes et, malgré quelques baisses de rythme de temps à autres, on passe un excellent moment entre aventure et fantasy. Petit bémol, l'esthétique particulière des images, qui surprend et séduit au début peut s'avérer lassante à la longue par son côté aseptisé et froid.

dimanche 14 septembre 2014

The Blues Brothers

The Blues Brothers (1980) de John Landis, avec John Belushi, Dan Aykroyd, James Brown, ma note 8/10.

Je n'avais jamais vu « les Blues Brothers » et je ne savais pas trop à quoi m'attendre en le découvrant. Je voyais mal comment John Landis, réalisateur du fameux « Loup garou de Londres » pouvait se recycler dans la comédie musicale.... J'avais tort ! Le film est un mutant sympathique qui mêle adr...oitement une comédie débridée et un show musical de grande qualité. Le scénario est agréable et drôle mais il faut reconnaître que le spectacle vaut surtout pour l'inoubliable bande son. Les morceaux d'anthologie se succèdent sans temps mort et avec une qualité vraiment sidérante. L'orchestration de ces grands classiques, revue et corrigée par l'orchestre des Blues Brothers, est parfaite et le plaisir est total... Pour peu qu'on aime la musique Américaine. L'apparition de stars comme Aretha Franklin, Ray Charles ou James Brown est la cerise sur l'énorme gâteau au chocolat que représente ce film devenu culte.

Evil dead 3, l'armée des ténèbres

Evil dead 3, l'armée des ténèbres (1994) de Sam Raimi, avec Bruce Campbell, Embeth Davidtz, Marcus Gilbert, ma note 8.5/10.

Bon, autant l'avouer tout de suite... Pour moi, la trilogie « Evil dead » de Sam Raimi est culte, voire cultissime ! Il est donc inutile de chercher la moindre once d'impartialité dans ces quelques lignes, il n'y en a pas. Maintenant que les choses sont claires, revenons à n...os moutons... Alors que Sam Raimi avait mit l'accent sur le gore débridé dans les deux premiers épisodes de la franchise (qui sont absolument énormes soit dit en passant), il nous sert un troisième opus encore plus drôle et décalé. Son héros est cette fois plongé en plein Moyen-âge, une tronçonneuse greffée au poignet, à la recherche du Nécronomicon. Le scénario encore plus déjanté que ses prédécesseurs réserve quelques moments de pure folie qui peut déstabiliser le néophyte non averti. Pourtant, une fois la première surprise passée, l'humour grinçant et de belles scènes bien sanguinolentes nous rappellent que Sam Raimi est un des pionniers du cinéma « gore ». Sa trilogie est absolument indispensable dans une vidéothèque qui se respecte, même si les effets spéciaux commencent à vieillir. Et puis il y a l'interprétation inoubliable de Bruce Campbell qui inscrit le rôle de Ash dans la légende du cinéma.

samedi 13 septembre 2014

Jugé coupable

Jugé coupable (1999) de Clint Eastwood, avec Clint Eastwood, Diane Venora, Bernard Hill, ma note 9.5/10.

Clint Eastwood est le dernier grand « monstre sacré » du cinéma américain. C'est une opinion communément admise et j'y adhère tout particulièrement. Quelque soit sa fonction, devant ou derrière la caméra, il est presque impossible de le prendre en faute, « Jugé coupable » en est une preuve sup...plémentaire. Comme souvent, Eastwood assure la réalisation et le rôle principale avec un professionnalisme et une maestria hors du commun. Dès les premières minutes on est happé par le scénario profond et intelligent qui nous immerge dans le système judiciaire US, ses failles et sa fragilité. On suit un journaliste teigneux et irascible qui est chargé de couvrir l'exécution d'un condamné à mort. Très vite il est convaincu de l'innocence de ce dernier et va tout tenter pour surseoir à l'exécution. La tension est palpable tout au long du film et le suspense monte crescendo sans aucun temps mort. Bref, bien qu'il ne s'agisse pas d'une œuvre majeure du cinéaste, « Jugé coupable » est un excellent film parfaitement maîtrisé et interprété. Décidément la filmographie de cet homme exceptionnel est tout simplement hors norme.

La planète des singes

La planète des singes (2001) de Tim Burton, avec Mark Wahlberg, Tim Roth, Helena Bonham Carter, ma note 6.5/10.

En 2001 Tim Burton se lance dans la réalisation du remake de « la planète des singes ». Dès l'annonce du projet, les fans se prennent à rêver d'un nouveau chef-d’œuvre de la science-fiction. Malheureusement, le grand cinéaste dont on ne présente plus l’œuvre se perd un peu (beaucoup) da...ns ce film de commande, bien loin de son univers personnel. Le film est d'une évidente qualité technique mais on peut se demander s'il était bien nécessaire. En effet le scénario est trop bancale pour être vraiment intéressant et surtout il n'apporte pas grand chose à l'histoire originale. Au contraire, il devient vite évident que le film de 1968 est bien plus passionnant malgré le poids des ans. Au final, « la planète des singes version 2001 » est un divertissement de science-fiction juste correct. C'est largement insuffisant pour une œuvre de Tim Burton, décevant sur ce coup là.

vendredi 12 septembre 2014

Hyper tension 2

Hyper tension 2 (2009) de Mark Neveldine et Brian Taylor, avec Jason Statham, Amy Smart, Efren Ramirez, ma note 8/10.

On pourrait se contenter de la phrase : On prend les mêmes et on recommence ! Mais ça ne rendrait pas suffisamment hommage à ce pur chef-d’œuvre du cinéma décalé. Les deux réalisateurs du premier « Hyper tension » reprennent l'histoire exactement là où elle s'était arrêtée. Donc, ...le héros vient de chuter d'un hélico et s'est écrasé comme une m.... sur le sol. Et c'est là qu'on part dans le grand guignol le plus délirant ! Non seulement il n'est pas mort, mais il est opéré par de vilains Chinois qui lui piquent son cœur pour le remplacer par un organe artificiel... lol ! Et c'est reparti pour 01h30 de délire total, simple succession de scènes d'action tournées à 200 à l'heure avec comme seule ambition d'en faire un maximum dans la surenchère. Pari totalement réussi d'ailleurs ! Jason Statham et Amy Smart reprennent leur rôle avec toujours le même plaisir évident. Ils se donnent à fond et le résultat, bien que totalement décérébré et réellement jouissif. Bref c'est comme la devise des JO, toujours plus haut, toujours plus loin, toujours plus fort... Et toujours plus débile et drôle pour mon plus grand plaisir !

la légende d'Hercule

La légende d'Hercule (2014) de Renny Harlin, avec Kellan Lutz, Scott Adkins, Liam McIntyre, ma note 2/10.

Bon sang ! mais comment Renny Harlin (« 58' minutes pour vivre », « Cliffhanger ») a pu nous « pondre » une horreur pareille ! Il a sans doute voulu surfer sur la vague de franchises à la mode comme « 300 » ou « Spartacus » en mettant le paquet sur le côté esthétique de son film. Malheureusem...ent, il ne suffit pas d'aligner des images rafistolées par ordinateur pour faire un bon film. Au contraire, ces scènes de combats truffées de ralentis et d'effets informatiques deviennent insupportables dès lors que le fond ne suit pas. C'est bien le cas avec « La légende d'Hercule », dont le scénario minimaliste ne parvient jamais à retenir notre attention. Les amateurs d'action seront déçus et les fans d'histoire partiront en courant dès les premières minutes tant le film manque d'authenticité. Bref il n'y a rien à sauver dans ce long métrage, d'autant que l'interprétation est parfaitement au niveau du reste, sans saveur voire ridicule !

jeudi 11 septembre 2014

Un pont trop loin

Un pont trop loin (1977) de Richard Attenborough, avec Dirk Bogarde, Sean Connery, Ryan O'Neal, ma note 10/10.

Moins diffusé à la télévision que les autres grands classiques du genre, « Un pont trop loin » est pourtant un excellent film de guerre. Cette superproduction Américano-Britannique de près de 3 heures, signée Richard Attenborough relate un épisode peu connu de la seconde guerre mondiale.... L'opération « Market garden » visait à s'emparer des derniers ponts permettant de franchir le Rhin et permettre aux armées alliées de pénétrer en Allemagne. Les divisions blindées nazies parvinrent toutefois à repousser cette attaque dans un bain de sang. Une fois n'est pas coutume, l'Etat Major allié est égratigné par les scénaristes qui montrent comment les généraux, divisés, mal renseignés et sous estimant totalement l'armée allemande ont envoyé des milliers de parachutistes vers un carnage pourtant prévisible. Les scènes de bataille, nombreuses et bien filmées sont très immersives grâce à la qualité de la reconstitution et au casting hors norme qui réunit un nombre impressionnant de stars internationales. Tous ces éléments font de cette œuvre, un peu à part, un classique attachant qu'il est agréable de redécouvrir.

Les goonies

Les Goonies (1985) de Richard Donner, avec Sean Astin, Josh Brolin, Corey Feldman, ma note 9.5/10.

« Les goonies » est une comédie d'aventure culte des années 80 réalisée par le talentueux Richard Donner (« L'arme fatale », « Superman » etc...). Le scénario raconte une chasse au trésor drôle et pleine d'action menée par une bande d'adolescents survoltés. C'est évidemment le prétexte à une avalanc...he de gags et de situations cocasses d'autant que les jeunes acteurs s'en donnent visiblement à cœur joie. Cette production signée Steven Spielberg reste éminemment sympathique, même après toutes ces années. Les nostalgiques des années 80 voudront sans doute la faire découvrir à leurs enfants. C'est là qu'ils découvriront, un peu sonné, que ce classique ne trouve pas le même succès auprès de la jeune génération. C'est, en tous cas, ce qui m'est arrivé à moi (sic). Pas grave, la prochaine fois je le visionnerai tout seul, na !

mardi 9 septembre 2014

Le Pic de Dante

Le Pic de Dante (1997) de Roger Donaldson, avec Pierce Brosnan, Linda Hamilton, Jamie Renee Smith, ma note 7/10.

« Le pic de Dante » réalisé en 1997 par Roger Donaldson (« la mutante », « Burt Munro ») ne révolutionne certes pas le film ca...tastrophe. Pour autant, il n'est pas dénué d'intérêt et reste un divertissement de bonne facture. Le scénario est extrêmement classique et respecte tous les codes du genre. Ainsi, le début est un peu long et manque d'action. Il faut laisser le temps au scénario de présenter les personnages et de mettre en place les ingrédients qui mènent inévitablement à la catastrophe finale. Cette dernière se dessine petit à petit et finit par exploser sous la forme d'une énorme et spectaculaire éruption volcanique. Les effets spéciaux sont tout à fait acceptables et bénéficient visiblement d'un budget confortable. Les acteurs participent également à la réussite de ce petit film sympathique. C'est d'ailleurs un plaisir de retrouver l'actrice Linda Hamilton (« Terminator ») trop rare sur les écrans pour mon goût personnel. Bref un petit film réussi pour une bonne soirée pépère.

La planète des singes

La planète des singes (1968) de Franklin J. Schaffner, avec Charlton Heston, Roddy McDowall, Kim Hunter, ma note 10/10.

C'est avec un plaisir non dissimulé que j'ai placé le disque de « la planète des singes » sur le plateau de mon lecteur.... Je gardais un très bon souvenir de ce grand classique de la science-fiction et je savais d'avance que sa redécouverte me ferait passer un très bon moment de cinéma. J'étais encore en dessous de la vérité tant cette œuvre magistrale n'a pas pris une ride. L'histoire est parmi les plus passionnantes qu'il m'ait été donné de voir. On explore avec délice et curiosité cette planète dominée par les singes et où les humains sont chassés et traités comme des animaux. Le sujet a un intérêt philosophique évident et mêle subtilement réflexion et divertissement. Les effets spéciaux de 1968 sont délicieusement « vintage » et le maquillage des primates est incroyable. La perfection de ces derniers est d'ailleurs une des raisons majeures de la réussite de ce film avant-gardiste. L'autre étant la performance des acteurs, Charlton Heston est génial et il forme un couple magnifique avec la belle Linda Harrison... Et puis il y a la dernière scène, culte, inoubliable et qui fait froid dans le dos !

dimanche 7 septembre 2014

Age of the dragons

Age of the dragons (2011) de Ryan Little, avec Danny Glover, Vinnie Jones, Corey Sevier, ma note 00/10.

Non mais qu'est-ce qui a prit à Ryan Little (Saints and Soldiers) de réaliser cette bouse infâme ? Et, de la même manière, qu'est-ce qui a bien pu pousser Danny Glover à inscrire son nom à cette triste affiche... Je n'ai aucune explication. Par contre ce que je sais c'est que « Age of the drago...ns » est un des pires navets qu'il m'ait été donné de visionner. Le pauvre scénario est pompé sans le moindre talent sur celui de Moby Dick, avec l'idée saugrenue de remplacer la baleine par un dragon. Les quelques scènes d'action sont d'une platitude effrayante et rien ne peut sauver ce monument d’imbécillité du naufrage complet. Le jeu des acteurs est digne d'une vidéo bricolée entre potes après une soirée particulièrement arrosée et Danny Glover n'y peut rien changer. Sa prestation est d'ailleurs totalement raccord avec celles de ses nouveaux copains (gloups). Il aurait sans conteste mieux fait de rester avec Mel Gibson. En un mot... Pathétique !

Avengers

Avengers (2012) de Joss Whedon, avec Robert Downey Jr., Chris Evans, Mark Ruffalo, ma note 10/10.

J'ai juste envie de dire « Fouillouillouille » ! On a attendu « Avengers » pendant longtemps mais ça en valait largement la peine. Le réalisateur Joss Whedon réussit son pari et nous offre l'apothéose tant espérée. Les fameux super héros sont bien là, réunis pour le plus grand plaisir des fans. Ils s...ont en pleine forme et tous plus charismatiques les uns que les autres. Le scénario intelligent mêle habilement les différents personnages qui arrivent à s'exprimer individuellement sans pour autant éclipser les autres. C'est d'ailleurs un véritable coup de Maître vu les fortes personnalités qui cohabitent à l'écran. L'intrigue est tout bonnement passionnante, pleine d'action et d'humour, les scènes de « bastons » sont énormes avec une mention spéciale à la bataille finale, proprement hallucinante. On retrouve une multitude de clins d’œil aux précédents films qui ont préparé ce superbe bouquet final. Bien évidemment, des effets spéciaux hors norme viennent soutenir efficacement l'ensemble, d'autant que les scénaristes ont fait preuve d'une grande imagination. Le porte-avions volant, par exemple, est particulièrement spectaculaire et excitant. Bref, le divertissement est de qualité et tient toutes les promesses qui nous avaient été faites. C'est suffisamment rare pour être souligné !

mercredi 3 septembre 2014

Le salaire de la peur

Le salaire de la peur (1953), de Henri-Georges Clouzot, avec Yves Montand, Charles Vanel, Folco Lulli, ma note 10/10.

Dernièrement j'ai eu envie de redécouvrir « Le salaire de la peur ». Je me souvenais l'avoir vu tout gosse et avoir été t...rès marqué par ce film d'aventure pour le moins explosif. Bien sûr, j'étais conscient qu'il aurait sans doute beaucoup vieilli, plus de 60 ans après sa sortie ! Tant pis, je me lance et la première demi-heure confirme mes craintes. C'est un peu long et on peine à rentrer dans l'histoire jusqu'au moment où les 4 protagonistes entrent dans leur camion et là... La magie opère, la tension monte rapidement et ne cesse qu'avec le mot FIN. Ce monument d'angoisse qui a donné le ton à tous les films de suspense qui ont suivi a bien prit des rides mais il n'en est que plus beau. On tremble avec les deux équipages dans ces paysages moites et oppressants. La scène culte dans la mare de pétrole restera sans doute comme une des plus angoissantes jamais tournée. Les acteurs sont incroyables de talent et de justesse et participent largement à la réussite de l'ensemble. Au final, la palme d'or 1953 à vraiment de beaux restes, les amateurs de films à haute tension devraient se rapprocher du rayon « grands classiques » de leur vidéothèque préférée.

American beauty

American Beauty (1999) de Sam Mendes, avec Kevin Spacey, Annette Bening, Thora Birch, ma note 10/10.

Après une très belle carrière au théâtre, le réalisateur Anglais Sam Mendes se lance dans le cinéma en réalisant « Américan Beauty » en 19...99. Le succès, tant critique que populaire, est fulgurant. Les spectateurs se ruent dans les salles et le film rafle un nombre incroyable de récompenses dont les très convoités Oscars du meilleur film, du meilleur réalisateur et du meilleur acteur. L'histoire raconte la vie d'une famille de la petite bourgeoisie Américaine, au cœur d'une banlieue bien « proprette ». Malgré une vie confortable, le père de famille s'ennuie profondément victime d'un travail sans intérêt et d'une famille qui le méprise. D'un seul coup, il décide de se rebeller et de vivre sa vie comme il l'entend. Ce scénario vraiment sympathique et souvent drôle offre quelques scènes simplement jouissives. On prend immédiatement fait et cause pour ce pauvre homme à qui rien n'est épargné. Chacune de ses révoltes sont un morceau de bravoure qui mèneront malheureusement à sa perte... Critique au vitriol de l'American Way of Life, cette comédie dramatique est un véritable bijoux qui se déguste avec gourmandise. Du bon cinéma divertissant et intelligent comme on aime !