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mercredi 24 septembre 2014

Transcendance

Transcendance (2014) de Wally Pfister, avec Johnny Depp, Rebecca Hall, Paul Bettany, ma note 4/10.

Lorsque Christopher Nolan confie un projet à son directeur de la photographie attitré, l'excitation est immédiate. Je me hâte donc de découvrir cette intéressante histoire d'homme couplé à une machine, même si cette vieille idée a été maintes fois utilisée dans le petit monde de la SF. Après tout, c...'est dans les vieilles gamelles qu'on fait la meilleure soupe... Sauf que rapidement, on comprend que quelque chose ne fonctionne pas. Le film ne décolle jamais vraiment, à cause d'un manque de rythme évident et des choix scénaristiques discutables. L'histoire traîne en longueur et on n'arrive jamais à s'immerger dans ce film qui devient vite ennuyeux à mourir. Le pire c'est que le casting n'arrange pas les choses, les stars convoquées pour l'occasion ont l'air de s'ennuyer autant que nous. Johnny Depp semble emprunté et Morgan Freeman est parfaitement transparent... Ça fait beaucoup de points négatifs pour une apparente bonne idée. Dommage car les effets spéciaux sont jolis et qu'il manque peu de chose à l'ensemble pour devenir cohérent. On se prend d'ailleurs à rêver de ce qu'aurait donné le même film réalisé par Christopher Nolan himself !

Oculus

Oculus (2014) de Mike Flanagan, avec Karen Gillan, Brenton Thwaites, Katee Sackhoff, ma note 7.5/10.

Sur le thème ultra classique du miroir maléfique, le jeune réalisateur Mike Flanagan nous offre un petit film d'horreur fort sympathique. Certes le scénario n'est pas très innovant et sent même carrément le réchauffé par moment. Ceci dit, ce huis clos bien mené ménage quelques scènes d'angoisse to...ut à fait séduisantes. On se laisse prendre au jeu presque sans s'en apercevoir, notamment grâce à l'interprétation sans faille des deux acteurs. La tension et le suspense montent crescendo et il n'est plus question de lâcher le film tant on a envie de savoir comment tout ça va se terminer. Comme il est d'usage dans les films d'horreur, la fin réserve sa petite surprise même si, cette fois, je l'ai trouvé un peu téléphonée... Qu'importe, quelques bonnes trouvailles scénaristiques, un suspense parfait et quelques scènes presque effrayantes font de ce film une très bonne surprise. Je conseille !

Jeune et jolie

Jeune et jolie (2013) de François Ozon, avec Marine Vacth, Géraldine Pailhas, Frédéric Pierrot, ma note 8/10.

Que voilà un beau film de société ! François Ozon propose un sujet pour le moins sulfureux et l'expose de manière particulièrement intelligente. Il met en scène cette jeune adolescente, issue de la petite bourgeoisie Parisienne, qui découvre sa sexualité et les profits qu'elle peut éventu...ellement en tirer. Cette plongée au cœur de la prostitution librement consentie interpelle par sa simplicité et son authenticité. Le réalisateur a l'intelligence de ne porter aucun jugement sur son « héroïne ». Il se contente de la laisser évoluer librement au sein de notre société tout en laissant le soin à chacun de se faire son opinion. Bien évidemment la réussite d'un tel film repose en grande partie sur la qualité de sa distribution. En l’occurrence, « Jeune et jolie » nous gâte avec un casting magnifique. Les acteurs sont tous parfaitement à la hauteur mais Marine Vacth porte littéralement le film sur ses jeunes épaules. Elle illumine l'écran et sa dernière scène avec Charlotte Rampling restera dans ma mémoire de cinéphile comme une des plus touchantes. J'ai parfois du mal avec le cinéma Français mais là....

lundi 22 septembre 2014

La stratégie Ender

La stratégie Ender (2013) de Gavin Hood, avec Harrison Ford, Asa Butterfield, Hailee Steinfeld , ma note 6.5/10.

Sur la forme, je n'ai que des louanges à formuler ; Visuellement « La stratégie Ender » se hisse au niveau des meilleurs films du genre. Les effets spéciaux sont très efficaces, notamment pendant les scènes de batailles stellaires. L'image est superbe et le « look » général du film et ...des vaisseaux en particulier est parfaitement réussi. Ces indéniables qualités en font un film divertissant qui plaira sans doute aux jeunes amateurs de science-fiction. Mais il y a un problème qui m'a interpellé et m'a empêché de profiter pleinement du spectacle. Ce soucis, et il est de taille, vient du scénario et du message discutable qu'il envoi. Cette espèce d'apologie guerrière qui met les enfants soldats au premier plan m'a surpris et décontenancé. Certes on a déjà vu bien pire et l'idée aurait même pu être bonne, à condition de traiter le sujet avec un solide second degré, façon « Starship troopers ». Mais voilà, Paul Verhoeven n'est pas du voyage et le discours manque cruellement de ce côté subversif et critique qui aurait sans doute aidé à faire passer la pilule. Dommage car, du coup, j'ai du mal à adhérer à cette adaptation d'un livre que je n'ai toutefois pas lu (ceci explique peut-être cela).

Captain America, le soldat de l'hiver

Captain America, le soldat de l'hiver (2014) de Anthony et Joe Russo, avec Chris Evans, Scarlett Johansson, Anthony Mackie, ma note 9/10.

Anthony et Joe Russo, deux frères réalisateurs finalement peu connus du grand public, reprennent le flambeau « Marvel » pour donner naissance au remarquable « Captain America, le soldat de l'hiver ». D'emblée ce qui interpelle, c'est l’interaction grandissante ...entre les différentes franchises qui composent le groupe des « Avengers ». Les scénarios s’emboîtent habilement les uns dans les autres ce qui ajoute au plaisir du visionnage ; « Le soldat de l'hiver » reprend donc à la fin des « Avengers » tout en ce centrant évidemment sur les aventures du célèbre Capitaine. Ce dernier travaille maintenant pour le SHIELD et tente de s'adapter à sa nouvelle époque... Jusqu'à l'arrivée du très énervé soldat de l'hiver. Point commun a tous les films du genre, les qualités techniques sont absolument irréprochables ; Les effets spéciaux sont sidérants et il y a une surenchère déconcertante dans les scènes d'action, toujours plus intenses et réalistes. A noter, entre autres, la course poursuite de Nick Fury qui est juste incroyable. Dernier atout et pas des moindres, le scénario me paraît mieux travaillé, plus profond et mature que les précédents. Bref, c'est du bon travail, divertissant et bien moins bête qu'on aurait pu craindre. Je trouve ce virage judicieux et j'espère vivement que cette embellie va perdurer !

vendredi 19 septembre 2014

58 minutes pour vivre

58 minutes pour vivre (1990) de Renny Harlin, avec Bruce Willis, William Atherton, Franco Nero, ma note 8.5/10.

Deux ans après le succès de « Piège de cristal », la suite de la franchise est confiée au réalisateur Renny Harlin. Ce dernier reprend tous les ingrédients qui ont fait le succès du premier et les transpose dans un aéroport. Aucun danger, donc, que le spectateur soit décontenancé par ce... second volet. D'autant que l'inspecteur de Police John McClane est toujours incarné par Bruce Willis, plus en forme que jamais. Les scènes d'action s'enchaînent à un rythme infernal sans laisser une seconde au spectateur pour souffler ou réfléchir. Alors certes, les invraisemblances sont légion mais on s'en fiche copieusement tant le divertissement fonctionne parfaitement. Les deux heures de film passent sans qu'on s'en rende compte, preuve que Renny Harlin a réussit son pari. La série est sur les rails et le succès est toujours au rendez-vous. C'est vraiment tout ce qu'on demande ! A noter que j'écris ces quelques lignes près de 25 ans après la sortie du film. Même si, visuellement, l'ensemble a prit un léger coup de vieux, le plaisir est toujours intact et on s'amuse comme au premier jour. Étonnant !

Piège de cristal

Piège de cristal (1988) de John McTiernan, avec Bruce Willis, Bonnie Bedelia, Reginald Veljohnson, ma note 10/10.

En 1988, le jeune réalisateur John McTiernan profite du succès inattendu de son « Predator » pour récidiver en révolutionnant le genre policier, alors vieillissant. Il sort un film relativement tout public, mêlant adroitement action, suspense et humour. La série « Die Hard » vient de... naître et le succès est fulgurant. L'engouement du public est tel que 4 suites verront le jour et qu'une 5ème est en préparation. La raison de cette incroyable réussite vient en grande partie du rôle principale, toujours incarné par l'acteur Bruce Willis. Le personnage de ce « flic increvable » et très charismatique parle à tout le monde ; le spectateur s'attache immédiatement à lui et il n'en faut pas plus pour lancer la légende. Placé dans les pires situations par les différents scénaristes, l'inspecteur John McClane s'en sort toujours avec un certain panache et un humour décapant. Il y a fort a parier que le dernier chapitre de ses aventures n'est pas encore écrit. Cette fois les producteurs ont tiré le gros lot !