Insensibles (2012) de Juan Carlos Medina, avec Alex Brendemühl, Irene Montala, Derek De Lint, ma note 7/10
Depuis quelques
années, les Espagnols nous gratifient d'une production horrifique
riche et de qualité, « Insensibles » en est un nouvel
exemple. Le réalisateur Juan Carlos Medina, dont c'est le premier
film, ne fait pas dans la facilité et nous offre une œuvre dense et
originale. Il mêle adroitement histoire et fantastique dans un
scénario certes un peu brouillon mais vraiment passionnant. Le
personnage principal, à la recherche de son passé, va découvrir à
force de persévérance des secrets malsains et profondément enfouis
dans l'histoire de son pays. La trame n'est pas facile à suivre car
tournée sur deux époques avec de nombreux flashbacks. Pour autant
l'ambiance est profondément stressante et angoissante. On plonge,
avec le héros dans les horreurs du Franquisme portées à leur
paroxysme par une pointe de fantastique très bien dosée. Quelques
scènes gores apportent une petite dose d'adrénaline qui relève un
peu la sauce. Les amateurs de Guillermo Del Toro retrouveront sans
doute quelques références à son cinéma. Pour un premier film,
j'ai trouvé « Insensibles » très réussi, bravo !
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